Epilepsie

Avec plus de 500 000 patients, l’épilepsie est une pathologie neurologique très fréquente en France. Elle se caractérise par la répétition de crises imprévisibles qui prennent des formes très diverses. 

Tout le monde peut faire une crise d’épilepsie isolée mais c’est la répétition des crises qui caractérise la pathologie.  Aujourd’hui, on sait que l’origine  de l’épilepsie est cérébrale et liée à des décharges électriques anormales au sein de réseaux de neurones.

Les crises d’épilepsie ont des manifestations très diverses selon la localisation de la décharge, mais aussi de son caractère très localisé ou diffus. Deux grands types de crise peuvent être distingués :

  • les crises partielles : la décharge n’affecte qu’une partie restreinte du cerveau. Les symptômes sont alors fonction de la zone cérébrale touchée par la décharge : troubles du langage, de la mémoire, moteurs, sensoriels ou sensitifs. Ces crises peuvent s’accompagner d’une altération de la conscience. Certaines peuvent évoluer vers une crise généralisée tonico-clonique.
  • les crises généralisées, qu’elles soient tonico-cloniques (perte de connaissance avec chute, mouvements convulsifs, morsure éventuelle de la langue… ) ou de type absences (brève rupture de contact avec immobilité et fixité du regard).

   Les causes de l’épilepsie sont diverses. On distingue : 

  •   Les épilepsies  symptomatiques : lésion cérébrale, tumeur, infections du système nerveux central, malformation, encéphalite, séquelles d’une souffrance à la           naissance, traumatisme crânien, maladies neurologiques évolutives…
  •   Les épilepsies cryptogéniques : la cause est suspectée, mais ne peut être prouvée par les moyens diagnostiques actuels.
  •   Les épilepsies idiopathiques qui présentent un caractère génétique plus ou moins démontrable.

 

Quels traitements ?

Les médicaments antiépileptiques réduisent le risque de récidive des crises ou permettent de les contrôler totalement. Ils n’agissent pas sur la cause.  Dans 20 à 30 % des cas, les crises persistent malgré une prise régulière du traitement. On parle d’épilepsie pharmaco-résistante. 

La chirurgie s’adresse aux patients qui ont une épilepsie partielle pharmaco-résistante et présentent un foyer épileptogène localisé qui peut être enlevé sans créer de déficit fonctionnel.

Lorsque le patient ne répond pas aux conditions de cette chirurgie dite « curative », on peut lui proposer une chirurgie « palliative » visant à réduire la fréquence et la sévérité des crises : il s’agit de la stimulation du nerf vague. Un stimulateur envoie des impulsions électriques au nerf vague qui, par son intermédiaire, vont agir sur les foyers épileptogènes.

Dernière mise à jour le 26/09/2016
FHU NeuroPsyNov et épilepsie

NeuroPsyNov a pour objectif d’optimiser les stratégies, algorithmes et techniques de stimulation en intégrant des biomarqueurs et indicateurs comportementaux et ainsi en améliorer la réponse clinique.