Neurostimulation

La neurostimulation regroupe des techniques non médicamenteuses destinée aux patients de nombreuses pathologies (neurologiques, psychiatriques mais aussi douleurs chroniques) qui ont développé des résistances aux traitements conventionnels. Elle prend de multiples formes. Toutes sont mises en place au CHU de Grenoble.

La neurostimulation invasive

  •  La stimulation cérébrale profonde (DBS)

Depuis de très nombreuses années, le CHU de Grenoble et les unités de recherches de l'INSERM s’intéressent à la pathophysiologie de la maladie de Parkinson et des mécanismes étant à la base de l'efficacité thérapeutique de la DBS. Elle consiste à stimuler à haute fréquence les zones du cerveau atteintes par la dégénérescence, les noyaux subthalamiques, grâce à l’implantation de deux électrodes reliées à un stimulateur.

En effet, la DBS offre une bonne réponse thérapeutique pour les troubles des mouvements et s’est étendue ces dernières années aux troubles de l’humeur et aux troubles obsessionnels compulsifs.

Un défi important concerne l'optimisation des stratégies, des algorithmes et des techniques de stimulation pour améliorer le taux de réponse clinique en intégrant des biomarqueurs et les indicateurs comportementaux liés aux MNPR.

Le consortium créé par NeuroPsyNov va jouer un rôle dans la prochaine génération de dispositifs implantés afin d’adapter la cible plus précisément pour chaque patient et de déterminer de nouvelles cibles tout en réduisant toujours plus le geste invasif, grâce notamment à l’utilisation de l’IRM per opératoire.

Enfin, de nouvelles indications sont à l’étude pour la DBS et notamment pour le traitement des épilepsies pharmaco résistantes inopérables.

 

  • La stimulation de nerf vague (VNS)

La stimulation de nerf vague a connu des résultats significatifs dans le traitement de l'épilepsie résistante . Elle consiste à exciter électriquement le nerf vague, via un stimulateur implanté sous la peau et une électrode qui vient à son contact. Le faible courant se diffuse dans les différentes régions cérébrales dont on sait qu’elles sont liées à la survenue de crises d’épilepsie. Cela permet de réduire les crises ou leur intensité en agissant directement sur certains neurotransmetteurs.

NeuroPsyNov veut étudier la voie anti-inflammatoire cholinergique et explorer l'utilisation de la VNS dans la dépression. 

Dernière mise à jour le 26/09/2016